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Théorie d’un aujourd’hui par-delà la détresse,
Jean Clam, 2010.[/custom_font][vc_empty_space height= »10px »][vc_column_text]
Le livre est une anthropologie du présent qui prend son départ de croquis de l’existence urbaine contemporaine pour aller vers des scènes contrastantes de l’histoire ou de la périphérie de notre modernité tardive. Un effort de théorisation est fait tout au long qui tente de livrer les concepts fondamentaux d’une telle anthropologie. Tels le concept d’ « anagkê » (la détresse ou la nécessité) comme ce qui permet de penser, en ce qui l’unifie, l’âge qui n’est plus le nôtre ; d’ « œcumène » qui permet de désigner d’une manière rigoureuse l’objet de la globalisation; d’œcumène « postanankastique » qui représente l’établissement de l’existence collective et individuelle sur le versant gratificatoire de l’être. Notre monde apparaît alors comme doublement clos dans une « immanence » qui permet aux individus d’exister dans un suspend de la question du sens. L’ouvrage dresse ainsi un état des lieux de notre présent planétaire dans sa quiétude structurelle d’avoir atteint une forme de stabilisation et de comblement sans alternatives de toutes ses tendances au bien vivre d’une part, et de son inquiétude récurrente de faire face à des crises d’un nouveau genre, de l’autre. De ces crises cependant, il lui faut d’abord inventer une première intelligibilité. C’est à cette théorisation des figures possibles de la crise dans l’aujourd’hui qu’est consacrée la dernière partie de l’ouvrage.
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